Écho de la rencontre avec Mgr Franco Coppola (màj)
La journée annuelle de rencontre des diocèses francophones de l’association Pro Petri Sede s’est déroulée ce dimanche 29 octobre à la Basilique nationale du Sacré-Cœur de Koekelberg à Bruxelles.
Elle a débuté par un temps de recueillement et d’adoration du Saint-Sacrement devant l’autel dédié aux Zouaves pontificaux dans la chapelle principale du transept Nord de la Basilique. Située en contrebas du musée des Zouaves pontificaux inauguré à l’occasion des 150 ans de l’association Pro Petri Sede, cette chapelle possède une relique de saint Jean-Paul II et est dédiée à la prière pour le Pape.
Le père Sébastien Dehorter, de la Communauté de l’Emmanuel, responsable de la pastorale francophone de la Basilique, nous a très chaleureusement accueillis et guidés durant ce premier temps d’adoration.
La messe dominicale qui suivit fut présidée par l’invité du jour, Monseigneur Franco Coppola, Nonce apostolique en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg, et concélébrée par cinq prêtres : Monseigneur Etienne Quintiens, du diocèse de Hasselt, le père Johan Goossens, o.praem., prieur de l’abbaye de Grimbergen, l’abbé Kris Meskens, curé de Herne, et les pères Sébastien Dehorter et Cyril de Nazelle, de la Communauté de l’Emmanuel. La beauté de cette eucharistie bilingue fut rehaussée grâce au talent du chantre Peter Broos et de l’organiste Annie Arnaut, venant tous deux du diocèse de Gent.
Monseigneur Coppola reprit l’homélie prononcée le jour même à Rome par le pape François, à l’occasion de la conclusion de l’Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques, ouverte le 4 octobre dernier. Monseigneur Coppola se fit ainsi l’écho direct du commentaire du Pape à propos de l’évangile du jour (Matthieu 22, 34-40) : le Saint-Père a invité à toujours regarder « le principe et le fondement sur lequel tout commence et recommence : aimer Dieu par toute notre vie et aimer notre prochain comme soi-même », assurant que l’amour se réalise dans l’adoration et le service.
La messe se termina par la prière pour le pape François, deux strophes en français, deux strophes en néerlandais, ainsi que par l’Ave Maria de Schubert et l’hymne pontifical de Gounod chantés de manière magistrale par Peter Broos, accompagné de l’excellente organiste Annie Arnaut.
Ensuite la rencontre avec Monseigneur Coppola eut lieu dans la crypte en présence d’une centaine de personnes venues de toute la Belgique et du Luxembourg. Monseigneur Herman Cosijns, Secrétaire émérite de la Conférence épiscopale de Belgique ainsi que le chanoine Bache, aumônier de la section PPS du Grand-Duché de Luxembourg, nous firent l’honneur de leur présence parmi d’autres prêtres, diacres, séminaristes et surtout fidèles laïcs désireux de faire la connaissance du Nonce, en fonction en Belgique depuis un peu moins de deux ans.
Selon le désir de l’orateur lui-même, cette rencontre se déroula sous la forme de questions et de réponses.
Le Nonce rappela l’importance de l’esprit missionnaire qui doit animer le clergé mais également les baptisés dans un pays où se reflète le riche passé de l’Église : dotée de nombreux et somptueux bâtiments dédiés au culte, la Belgique envoya un nombre impressionnant de missionnaires dans le monde, dont les Pères Blancs… Or il a constaté qu’aujourd’hui les pratiquants se font rares à la suite de la disparition des structures chrétiennes de toute la société laïque (école, université, mutuelles, partis politiques, …). Dès lors, Monseigneur Coppola a insisté sur l’importance de la catéchèse mais également de la prière et de la confession en notre pays redevenu « pays de mission ». Une grande différence entre le Pape et notre pays où l’idée même du péché a disparu chez certains, est que le Saint Père se dit « un pécheur pardonné », ce qui est pour lui une source de joie ! À la suite du Pape, le Nonce a longuement insisté sur la conversion personnelle de chacun…
Par ailleurs, la création d’un synode des évêques européens fut suggérée par un participant préoccupé par le déclin de la pratique religieuse qu’il constate également dans d’autres pays européens comme la Suisse et l’Allemagne, et même la Pologne, pourtant traditionnellement très catholique.
L’échange de questions et de réponses fut très dynamique et suscita un grand intérêt au sein de l’assemblée. L’après-midi se termina par un verre de l’amitié où chacun eut encore l’occasion de discuter personnellement avec Monseigneur Coppola.
Diane de Lhoneux et Jean-Louis Bosteels
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